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23/04/2021

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Les logements de demain

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Évolution des modes de vie, croissance démographique, urbanisation grandissante, augmentation des prix de l’immobilier… De nombreux enjeux auxquels le Luxembourg est confronté devraient influencer la façon dont nos habitats seront conçus et aménagés dans le futur.

Si elle continuera à exister, la traditionnelle maison unifamiliale ne devrait plus, demain, s’afficher comme le grand standard du logement. Des formes d’habitat alternatives, qui existent déjà, mais de manière encore relativement marginale, devraient, à l’avenir, se déployer à plus large échelle. Avec, pour principal mot d’ordre, le vivre-ensemble.

Un besoin de communauté
«Plus que d’un logement, les gens sont désormais à la recherche d’une expérience. L’habitation doit aujourd’hui aussi permettre de former des communautés sociales et de favoriser les interactions», constate Jean-Nicolas Montrieux, Partner et Managing Director d’INOWAI.

Une situation qui s’explique principalement par l’évolution du marché de l’emploi luxembourgeois, qui influence, à son tour, l’immobilier résidentiel dans le pays. «Il y a encore quelques années, les logements étaient occupés soit par des citoyens grand-ducaux, soit par des travailleurs issus de la Grande Région ou de pays voisins. Aujourd’hui, les employeurs vont chercher leurs talents de plus en plus loin, partout en Europe et dans le reste du monde. Ces expatriés, qui ne connaissent bien souvent rien au Luxembourg, à son mode de vie, à ses habitudes culturelles, souhaitent être entourés», poursuit Jean-Nicolas Montrieux. Parallèlement, de plus en plus de personnes désirent habiter au quotidien avec d’autres familles ou d’autres générations pour partager des expériences de vie avec elles.

Des espaces de vie partagés
Dans ce contexte, on voit fleurir de plus en plus d’habitats groupés, de maisons à espaces communs, ou encore de bâtiments de coliving. Dans ces logements où chacun dispose de pièces privatives, des espaces de vie – de la cuisine à la buanderie, en passant par le jardin, une salle de sport, ou encore un rooftop – sont aussi communs. Ainsi, les habitants peuvent tisser des liens, échanger plus facilement et apprendre les uns des autres.

Consciente de cette demande grandissante, la start-up Cocoonut a été le premier opérateur à se lancer, l’an dernier, dans ce secteur sur le marché luxembourgeois. «Le Grand-Duché affiche le deuxième taux d’immigration en Europe. Nos espaces de coliving s’adressent donc essentiellement aux nouveaux arrivants, même si la crise sanitaire a renforcé ce besoin de lien social auprès de toutes les populations», expliquent Aurélien Dobbels et Nicolas Legay, les deux fondateurs. «Notre offre de location est ‘tout compris’. Elle comprend donc la mise à disposition d’une unité privative, d’espaces communs et d’espaces extra-communs, comme une salle de fitness, un cinéma ou une bibliothèque, ainsi que de nombreux services qui permettent de créer une vraie communauté. Nous voulons offrir à nos habitants une expérience qui soit à la hauteur de leurs attentes. C’est pourquoi nous avons développé des espaces de coliving soignés, aménagés avec goût, où nous aimerions vivre nous-mêmes», poursuivent-ils.

Une offre encore timide, mais responsable
Ces habitats groupés ou partagés répondent aussi à d’autres besoins et défis. Alors que les ressources naturelles s’épuisent à grande vitesse, le coliving apparaît comme une solution permettant de mutualiser l’énergie, mais aussi des services et des biens. «Dès le départ, nous avons créé Cocoonut en intégrant cette dimension de partage et de consommation responsable», souligne Aurélien Dobbels. «C’est ancré dans notre ADN, car c’est ce en quoi nous croyons, et c’est ce que nos clients attendent de leur lieu de vie.» Indéniablement, les logements du futur, quels qu’ils soient, continueront à être attentifs aux préoccupations environnementales, en se montrant de moins en moins énergivores et en utilisant des matériaux de plus en plus sains.

En densifiant les espaces de vie et en optimisant leurs surfaces, sans négliger le confort d’habitation, ces nouvelles formes de logements apportent aussi une réponse adéquate aux difficultés de mobilisation du foncier rencontrées au Luxembourg. «Les niveaux de salaire progressant moins rapidement que les prix de l’immobilier résidentiel dans le pays, le coliving constitue également une solution pour se loger avec un budget maîtrisé», ajoute Nicolas Legay.

Fortement développée dans les pays scandinaves, l’offre en coliving est pour l’heure pratiquement inexistante au Luxembourg. «Elle se heurte essentiellement à la législation en vigueur. Il y a encore un important travail à mener auprès des autorités pour leur faire comprendre en quoi consistent ces modèles et les convaincre de leur grand intérêt. Car la demande pour ce genre de logements au Grand-Duché est énorme, et certains opérateurs, tels que Cocoonut, se donnent les moyens de mettre sur pied une offre différente et de qualité», explique Jean-Nicolas Montrieux.

Des habitats plus hybrides
La crise sanitaire que nous traversons devrait également rendre nos habitations plus hybrides. «La frontière entre le bureau et le logement se brise petit à petit. Les appartements, les maisons, les résidences, les habitats groupés, les espaces de coliving vont donc intégrer de plus en plus de vrais espaces de travail pour permettre une réelle séparation entre vie privée et vie professionnelle, même lorsque l’on travaille depuis son habitation», analyse le CEO d’INOWAI. «La pandémie nous force déjà à affiner le modèle du coliving, en y intégrant davantage d’espaces dédiés au travail», soulignent aussi, de leur côté, Aurélien Dobbels et Nicolas Legay. «Bien plus que des endroits où l’on dort, les logements de demain seront de véritables lieux de vie où l’on se restaure, où l’on travaille, où l’on se détend, en communauté.»

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