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29/06/2020

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Le coliving débarque au Luxembourg avec Cocoonut et Inowai

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Aurélien Dobbels et Nicolas Legay ont développé Cocoonut, la première start-up destinée au coliving au Luxembourg. Les deux entrepreneurs, soutenus par INOWAI, débordent d’ambitions et veulent faire de Cocoonut la référence en matière de coliving dans la Grande Région… avant de s’étendre à l’Europe.

La colocation, ce mode de vie bien connu des étudiants, est-elle en train de vivre sa révolution ? Chez Cocoonut, on y croit en tout cas fermement. Cette jeune start-up luxembourgeoise travaille depuis plusieurs mois sur la première offre de coliving au Grand-Duché. Ce concept s’apparente à la colocation, à quelques différences près. « Le coliving, c’est plus que de la colocation, c’est une nouvelle manière de vivre », explique Aurélien Dobbels, co-fondateur de la start-up Cocoonut. « Le coliving est une solution clé sur porte pour le membre. C’est-à-dire qu’un ensemble de services sont compris dans le loyer : l’eau, le gaz, l’électricité, Internet, le téléphone, le ménage… L’habitation est meublée et l’électro-ménager est compris. Les locataires peuvent aussi profiter d’autres services comme la location d’un vélo ou d’un scooter », explique Nicolas Legay, l’autre co-fondateur de Cocoonut.

Une start-up née de passions communes

Après avoir embrassé une carrière dans la finance de marchés, Aurélien Dobbels, originaire de Lille, a décidé de réorienter sa carrière en suivant un coding bootcamp pour apprendre le développement web. « J’ai ensuite eu la possibilité de rejoindre les rangs de la BIL pour y développer un Innovation Lab. C’est grâce à cela que j’ai fait la connaissance de Nicolas, il y a deux ans. Début 2019, on s’est aperçu qu’on avait des centres d’intérêt en commun, notamment en matière d’architecture, de digital et d’immobilier. Le coliving étant à la rencontre de tout cela, on a creusé le sujet et c’est ainsi que Cocoonut est née », explique Aurélien Dobbels.

Originaire de Toulouse, Nicolas Legay, lui, a réalisé la plus grande partie de sa carrière chez BNP Paribas, avant d’être recruté par la BIL il y a deux ans. « Nos métiers ont fait que nous avons voyagé énormément et on a souvent été confronté à la difficulté de se loger. Avec Cocoonut, on veut vraiment simplifier cette expérience. Notre credo, c’est que la seule préoccupation du futur membre soit de savoir ce qu’il va mettre dans sa valise », explique-t-il.

Une application pour gérer toutes les opérations

Les deux entrepreneurs, qui occupent toujours en parallèle leur poste à la BIL, continuent d’œuvrer au développement de leur plateforme. « Avec Cocoonut, nous avons trois activités : on façonne des espaces, on les propose à la location et on les gère. On propose au propriétaire du logement d’avoir une seule personne de contact, on prend soin de son bien, on lui permet d’avoir une rentabilité accrue et tout cela, sans se soucier de rien », explique Aurélien Dobbels. « Le membre, lui, pourra compter sur une chambre de plus ou moins 20 m2, une salle de bain privative, un espace de vie commun d’environ 100 m2, et une décoration élaborée avec soin. On apporte également beaucoup d’importance aux rapports entre les membres. On souhaite qu’ils cohabitent avec des gens qui leur ressemblent pour développer leur réseau. Cela fait vraiment partie de l’esprit coliving. »

L’un des piliers de Cocoonut, c’est aussi le volet technologique. Les deux startupers développent une application mobile qui permettra, à l’instar de la plateforme Airbnb, de gérer la majorité des opérations : du booking au paiement, en passant par la participation à des événements que la start-up va organiser. Une innovation qui a permis à la jeune pousse de se qualifier pour la finale de Fit 4 Start, postposée en raison de la crise sanitaire.

Une réponse à la problématique du logement

Si le coliving a déjà fait son trou dans la plupart des grandes capitales européennes, le concept n’en est encore qu’à ses débuts au Luxembourg. Mais les deux entrepreneurs croient fermement en leur projet et à un développement exponentiel du coliving dans le pays. « Notre objectif est d’être le premier acteur du coliving dans la Grande Région. Le Luxembourg est un parfait terrain de jeu pour ce concept. Le pays possède l’un des taux d’immigration les plus importants d’Europe, les salaires sont élevés, la demande en logement est croissante et l’offre ne suit pas. Nous répondons donc à la problématique du logement dans le pays, explique Aurélien Dobbels. Le revers de la médaille, c’est qu’il est extrêmement difficile de trouver de la pierre et des immeubles pour développer le concept. Mais une fois celui-ci lancé, nous n’aurons aucun mal à remplir les espaces. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder notre liste d’attente : presque 150 personnes patientent déjà, avant la fin de nos chantiers. »

Un partenaire de poids avec INOWAI

Mise sur pied en février dernier, la start-up Cocoonut déborde d’ambition et pense déjà à se développer à l’international. Mais ses deux fondateurs savent que cela ne se fera pas du jour au lendemain. « Nous sommes les premiers au Luxembourg à se lancer dans le coliving. On doit essuyer les plâtres, notamment en termes de contraintes législatives. Mais nous sommes persuadés que dans un avenir proche, à l’instar des bureaux ou des commerces, le coliving sera une classe d’actifs à part entière. »

Les deux trentenaires peuvent compter sur le soutien de plusieurs employeurs, notamment des Big Four qui leur ont déjà signifié leur envie de créer des synergies. Mais aussi sur les équipes d’INOWAI, qui ont été les premiers à soutenir la start-up. « Quand nous les avons rencontrés, la seule chose que nous avions, c’était des slides et de la bonne volonté. Et pourtant, ils se sont montrés très ouverts. Le fait de pouvoir s’appuyer sur un partenaire comme INOWAI, cela apporte énormément de crédibilité à une jeune start-up comme la nôtre », avoue Aurélien Dobbels. « Au-delà d’un partenaire financier, nous avons trouvé des gens qui croient en notre projet », ajoute Nicolas Legay.


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